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Le secteur de la petite enfance est intimement lié au quotidien de millions de familles et contribue à l’éveil et au développement des jeunes enfants en France. Cette filière est un maillon clé au carrefour de plusieurs enjeux pour soutenir la natalité, atteindre une société de plein emploi et une égalité entre les femmes et les hommes, mais aussi une égalité des chances dès le plus jeune âge. Le Gouvernement porte une attention particulière à la politique d’accueil du jeune enfant qui souffre de problèmes structurels liés à la pénurie de main-d’œuvre qualifiée et aux besoins croissants des familles.
L’accueil du jeune enfant fait face aujourd’hui à plusieurs défis : 10 000 professionnels manquent à l’appel (1) dans les crèches et le nombre de places offertes par les assistants maternels recule en raison d’un départ massif à la retraite. Aussi, près de 160 000 parents sont empêchés de prendre ou reprendre un emploi faute de mode d’accueil adapté à leurs besoins et à leurs moyens. L’ambition du Gouvernement est d’accroître massivement le nombre de places :200 000 places d’accueil devront être créées à horizon 2030 pour répondre à la demande, tout en préservant et améliorant la qualité de l’accueil.
Le Gouvernement a ainsi défini une priorité : assurer à chaque parent une solution d’accueil sécurisée, de qualité et financièrement accessible grâce à un service public de la petite enfance. Ce projet constitue l’une des ambitions portées par le Président de la République lors de sa dernière campagne présidentielle.
Pour réussir ce projet, l’attractivité des métiers de la petite enfance est un enjeu clé. Le récent rapport de l’IGAS publié le 11 avril dernier, relatif à la qualité de l’accueil et à la prévention de la maltraitance dans les crèches, fait d’ailleurs pleinement le lien entre la situation décrite et la pénurie des professionnels, qui constitue tant un symptôme qu’un facteur aggravant. L’enjeu de valorisation, et d’attractivité des métiers de la petite enfance, est donc crucial, et cela passe par un plan de communication d’envergure par et pour ces professionnels, comme l’invite dans ses recommandations le récent rapport de l’IGAS relatif à la qualité de l’accueil et à la prévention de la maltraitance dans les crèches.
En cohérence, comme annoncé par Jean-Christophe Combe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées en juillet 2022 et en complément des travaux encours dans le cadre du comité de filière « Petite enfance » notamment sur les salaires et la qualité de vie au travail, le Gouvernement lance une campagne ambitieuse de promotion de l’ensemble des métiers de la petite enfance pour améliorer durablement leur attractivité, susciter des vocations, et mobiliser de nouveaux talents. Cette campagne intitulée «Les métiers de la petite enfance nous font grandir», visible à partir du 14 avril, nous immerge dans le quotidien de trois professionnels et permet de découvrir toute la richesse et l’importance de ces métiers qui requièrent des connaissances et compétences spécifiques.
(1) Enquête nationale CNAF « Pénurie de professionnels en établissement d’accueil du jeune enfant », juillet 2022.
Cette campagne de valorisation des métiers de la petite enfance, lancée ce 14 avril, rend hommage au travail quotidien de ces professionnels qui font « grandir » et laisse transparaitre leur passion pour donner envie d’en apprendre davantage et peut-être choisir cette filière.
Pour préserver toute la complicité qui s’installe dans la relation entre un enfant et un professionnel de la petite enfance, le film de campagne dévoile et valorise les compétences de Céline, assistante maternelle, Laura, auxiliaire de puériculture, et Karim, éducateur de jeunes enfants. Tourné dans une crèche municipale, avec le soutien de la Mairie de Paris, il s’inspire des méthodes du tournage de documentaire pour capter l’authenticité sans artifice ni filtre des moments de vie, d’interaction et d’apprentissage entre les enfants et ces professionnels.
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